21 octobre 2005

Article „Mythe et écriture. Les mythographes” dans Dictionnaire des mythologies, dir. Yves Bonnefoy, Flammarion, Paris, 1999

„Plus encore que dans le mot mytho-logie, il y a dans la proximité du mythe et de l’écriture comme une violence inévitable dont la victime serait une parole originelle, sacrée de nature et condamnée à la fixité par un ordre profane.” (p. 1401)
„[…] la vérité du mythe est enclose dans une nature langagière que l’écriture oblitère toujours plus ou moins gravement, tantôt en imposant à la liberté d’une mémoire qui se raconte les contraintes de l’interprétation soumise à des règles étrangères, tantôt, et le plus souvent, en réduisant au silence la parole du mythe pour parler en son nom et la condamner à l’altérité absolue.” (p. 1401)
Le mythe se révendique de l’oralité, et non de l’écrit.
Le mythe n’es pas un genre littéraire.
Concept: „mémoire créative”.
„Les récits que nous sommes convenus d’appeler des mythes sont les produits d’une activité intellectuelle qui fabrique du mémorable.” (p. 1402)

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