31 août 2017

Philippe Ariès şi Georges Duby, Istoria vieţii private, volumul 1 (note de lectură)

De la Imperiul Roman la anul o mie

Paul Veyne
1. Imperiul Roman
De la pântecele matern la testament
Aceptat sau expus
După naştere, copilul trebuia recunoscut de tată, numai aşa putând face parte din familie. Romanii îşi abandonau cu mare uşurinţă copiii (spre deosebire de egipteni, germane şi evrei, care-I creşteau pe toţi), fie pentru că erau fete, fie pentru că nu-şi permiteau să-i crească, fie pentru că bănuiau infidelitatea soţiei, fie pentru malformaţii evidente.
Bogaţii căutau ca cei abandonaţi să nu trăiască, săracii dimpotrivă.
Conceptul de legătură de sânge nu exista la Roma. Dacă un copil nu era primit în familie, rămânea irevocabil în afara ei. Dimpotrivă, cel adoptat era membru cu drepturi depline.


Read more!

30 août 2017

Frithjof Schuon, Du sacrifice (note de lectură)

Etudes traditionnelles, avril 1938.
1
La théorie du sacrifice est inséparable de celle de la manifestation elle-même.

2
Le « milieu » de réalisation de la manifestation universelle est l’Existence. Le principe de cette manifestation est l’Etre qui est en dehors de l’Existence.
La conception de ce que les Hindous appellent les « jours » et les « nuits » de Brahma – l’alternance cyclique concernant la manifestation universelle, alternance qui permet d’ailleurs la conception de la Création.
S’il est vrai que la discontinuité entre les phases vibratoires se trouve amoindrie dans les différents ordres relatifs, par le fait que la vibration elle-même ne se produit que dans un domaine très restreint et qu’il ne saurait donc y avoir de différences aussi rigoureuses que celles qui, dans les ordres supérieurs, se produisent en raison de l’infinité du Principe divin ou de la Toute-Possibilité universelle, il n’en est pas moins vrai que cette continuité quasi  « substantielle » est compensée par une plus grande discontinuité dans la vibration comme telle.
La vie volontaire de l’homme est une manifestation qui n’est pas réglementée spontanément, comme c’est le cas pour toute manifestation « physique ». Il appartient à l’homme de conformer sa propre manifestation à la Norme universelle et divine. C’est là qu’intervient pour lui la Tradition, et plus particulièrement cet élément, central à un certain égard, le « sacrifice ».
On peut considérer la Tradition comme un « sacrifice » par rapport à la vie strictement profane qui ne fait intervenir par elle-même aucun élément supra-individuel.  Tout rite constitue un arrêt du flux de cette vie, et une sorte de mort par rapport à celle-ci.


Read more!