Première partie. Subjectivité et connaissance
Conséquences découlant du mystère de la subjectivité
Notre pensée est un reflet lointain de la Conscience
absolue.
Le saut évolutif de la matière à l’intelligence est la chose
la plus inconcevable qui soit.
Les idées de « Grand Esprit » et de primauté de l’Invisible
sont naturelles à l’homme.
La raison d’être de l’intelligence est l’adéquation au réel.
L’homme, étant intégralement intelligent, est par là même
intégralement libre, ce qui signifie que, seul parmi les créatures terrestres,
il est libre d’aller à l’encontre de sa nature.
Tout ce qui existe se trouve inscrit a priori dans la
substance théomorphique de notre intelligence.
L’actualisation intellectuelle du réel ou du possible est
fonction, soit de la perfection de notre nature, soit d’un facteur externe qui
mette en valeur cette perfection ou qui la réalise si elle est partielle. Un
facteur que la Révélation ou, d’une façon plus particulière, tel qu’une expérience
provoquant le ressouvenir archétypique dont parlait Platon.
En Dieu seul nous sommes absolument libres.
L’homme possède la liberté paradoxale de pouvoir se faire
Dieu à son tour.
La faculté rationnelle détachée de son contexte surnaturel
est forcément contre l’homme.
L’orgueil – ce manque de sens des proportions.
L’Esprit est la Substance, la matière est l’accident.
Le rayonnement de l’Esprit produit la polarité en sujet et
objet.
Pour les sens, l’objet est la matière, le domaine physique
perceptible. Pour l’Intellect, la réalité objective c’est l’Esprit sous toutes
ses formes.
Ce que nous pouvons et devons connaître, nous le sommes.
L’essence du réel, c’est le miraculeux; le miracle de la
conscience, de l’intelligence, de la connaissance.
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