1907
Chapitre I. Laotseu
L’orgueil individuel est la chose qui est, dans toute la
race jaune, la plus inconnue.
Le respect des Ancêtres morts.
La solidarité avec les vivants.
Dans la caste philosophique, on s’applique moins à être
l’inventeur hardi de nouvelles conceptions que le fils pieux et le gardien
incorruptible de la conception primitive et traditionnelle.
Tous les systèmes philosophiques chinois sont issus du
premier système philosophique qui fut exprimé, c’est-à-dire du Yiking de Fohi
et de Wenwang.
Tous les chefs d’école se sont déclarés modestement des «
frères cadets » des grands maîtres du passé. Ils ont déclaré apporter une
adaptation adéquate à l’époque, se défendant de la moindre innovation.
La vie des philosophes est marquée par une totale absence de
prétentions, dans un éloignement calculé du bruit, des honneurs et des
tragédies, conforme à la moyenne de l’existence des hommes de leur époque. Leur
biographie s’inscrit en dix lignes.
Il faut retenir que le Tao et le Te (la Voie et la Vertu),
seuls livres émanés directement de Laotseu en personne, furent écrits avant
qu’il quittât l’Empire, et sans qu’il l’ait jamais quitté. Son enseignement est
issu de la seule tradition primordiale, pieusement conservée par les Jaunes, et
dont l’expression la plus exacte est Yiking.
Ce qui distingue la tradition des Jaunes de tous les autres
systèmes que reçut et forgea la pensée humaine, c’est son extrême simplicité
dans l’absence de toute affabulation mythique. Dépourvu, et complètement
dédaigneux de toute espèce de merveilleux, Laotseu naquit, vécut et mourut
comme un homme.
Au lieu de descendre à l’humanité avec des moyens divins, il
monta à la divinité par des moyens humains.
Quand Laotseu obtint l’état de connaissance, il disparut du
milieu de ses semblables, et acheva sa vie dans le silence complète d’une
retraite ignorée de tous. Il se jugeait inutile dans la foule.
Les savants de la race blanche se sont presque exclusivement
occupés des doctrines de Kongtseu (Confucius), concrètes, faciles à déterminer,
et dont les applications continues et pratiques venaient à chaque instant en
concurrence avec la propagande chrétienne.
L’enseignement de Laotseu, renfermé par son créateur dans
quelques formules générales, confié seulement par Laotseu à deux adeptes, et
qui ne renfermait que l’expression la plus exacte possible des vérités
traditionnelles et des principes immuables, ne devait avoir qu’une influence
cachée, puisque, par sa difficulté même, le nombre des adeptes ne pouvait être
que tout à fait restreint.
Les Confucianistes se reconnaissent par leur verbiage et
leur pusillanimité (excès de la propagande), et les Taoïstes par leur énergie
et leur intransigeance (excès de l’isolement).
Les signes de l’intellectualisme instinctif et sans bases:
l’éloquence paradoxale, la rhétorique aimable, le sentimentalisme.
Les empereurs taoïstes ont brûlé les livres des
confucianistes. Furent brûlés tous les commentaires, tous les pamphlets, toutes
les glosses paradoxales, tous les écrits pointilleux, tendancieux et
analytiques, qui n’étaient que des simples commérages, et dont la perte ne fut
sensible que pour ceux qui les écrivirent.
Pendant deux siècles, le taoïsme fut la doctrine impériale.
Après, la liberté d’écrire fut rétablie. Les rhéteurs apparurent et reprirent
leur domination. Les souverains se dégradèrent. Les sages taoïstes fondèrent
les sociétés secrètes, qui subsistent aujourd’hui encore (ex: Wouweïkiao, la
Société du Grand Vide).
Pendant la période où la Chine a été dépecée en quatre
royaumes, les souverains et leurs conseils comprirent que la doctrine de
Laotseu et celle de Kongtseu devaient être enseignées concurremment.
La doctrine de Kongtseu
a reçu les honneurs officiels, publics et nombreux, qui convenaient à
une science concrète, facile, profitable à tous, populaire et respectable.
Il existe un principe universel qui veut que la science
intégrale ne soit communiquée qu’à un petit nombre, et qu’on fasse profiter la
multitude seulement des conséquences heureuses et des bénéfices terrestres que
les adeptes de la science savent tirer d’elle.
La doctrine de Laotseu vit arriver sans envie et sans
crainte les prêtres qui répandirent dans le Céleste Empire la doctrine de Fo
(Bouddhisme indien), la philosophie de la nature (Confucianisme matérialiste),
le Lamaïsme primitif (enseingnement de Pa-sse-pa), et le culte de Tathsin
(religion des Guèbres).
Quand la dernière dynastie chinoise este remplacée
violemment par une dynastie mongole (le premier souverain est Khoubïlaï, le
petit-fils de Gengiskhan), toutes les écoles taoïstes ont été honnies, tous les
livres brûlés, sauf les écrits de Laotseu lui-même.
Avec la dynastie nationale Ming, le taoïsme reprit sa place
discrète, ignorée et tout-puissante auprès du trône.
De la société secrète « Raison céleste » sont sortis tous
les grands mouvements qui maintiennent l’âme chinoise dans la Voie
traditionnelle.
Chapitre II. Les Concordances Taoïstes
Pauthier – la doctrine de Laotseu est un Christianisme
primitif.
Sou-Tong-po - « il n’y a pas une seule proposition de
Laotseu qui ne puisse s’accorder avec la doctrine de Bouddha ».
Père Hue, missionnaire chrétien – Laotseu est « un
précurseur des Esséniens, dont Jésus fut le révélateur ».
Montucci - « beaucoup de passages de Laotseu sont si clairs,
que quiconque aura lu ce livre ne pourra douter que le mystère de la Très
Sainte Trinité n’ait été révélé aux Chinois plus de cinq siècles avant la venue
de Jésus-Christ ».
Ainsi, les Chrétiens prétendent que Laotseu fut inspiré par
les Chrétiens; les Bouddhistes, par les Bouddhistes; les Gnostiques et les
Esséniens, par les Thérapeutes; et les Catholiques par les Juifs, par Pythagore
et par Platon. Ce n’est que l’hommage solennel, universel et imprévu à
l’intelligence de cet homme.
Laotseu a dit: « Je ne fais qu’enseigner ce que les hommes
ont déjà enseigné avant moi. »
Quand on dit d’un savant chinois qu’il a rompu tout lien
traditionnel, on lui adresse la pire des injures, et, de plus, on a toutes
chances de ne pas dire la vérité.
Ceux qui lisaient les livres de Laotseu y reconnaissaient,
sous des voiles nouveaux, la Tradition primordiale.
Khien – Volonté céleste non manifestée; le premier
hexagramme de Fohi; la représentation
graphique de l’Eternel Infini; dans la science des nombres, il est le zéro.
Khouen – principe de passivité, ou perfection agie par le
principe d’activité.
La doctrine de Fohi et la doctrine de Laotseu sont une seule
et même doctrine. Là où Fohi s’exprime dans le seul souci de la synthèse
universelle, Laotseu s’exprime dans le souci de l’ésotérisme ascétique.
Chapitre III. Le Tao
L’œuvre de Laotseu comporte trois traités succints, dont les
deux premiers (Tao – livre de la Voie et Te – livre de la Vertu) sont l’œuvre
du maître. Le troisième (Kan-Ing – livre des Sanctions) est une tradition
orale.
Lutte matérielle, passion sentimentale, révolte
intellectuelle, tels sont les trois déplorables états créés par l’action, même
jugée bonne par la conscience, et par la répétition de l’action.
La possession des richesses est contraire à la clarté de
l’esprit.
Le mouvement hélicoïdal de l’évolution universelle
L’humanité distingue dans la Voie des images physiques, des
êtres animés individuels, et une essence générale éternelle.
Principe universel: l’intention vaut l’acte.
La Voie donne naissance au ternaire des grandeurs:
a) le Ciel - le
positif, l’activité;
b) la Terre – la passivité, la manifestation;
c) le Roi – l’« Homme Universel ».
La douceur du puissant, l’obscurité de l’illustre, le
silence du Sage, quand ils sont perpétuels et volontaires, sont la source de la
vertu la plus constante et du bonheur parfait.
Les hommes primitifs agissaient suivant la Voie sans la
connaître. Mais, du jour où ils surent qu’il était une Voie, et qu’ils
cherchèrent à la suivre, alors ils la perdirent.
Chapitre IV. Le Te
Le Tao est le principe, le Te en est l’application.
Le Te est le livre de la raison, d’après lequel l’humain
peut composer ses idées, ses moyens, et même sa conduite, du moment qu’il a
connu Tao.
Le Té n’a aucun des caractères métaphysiques de Tao, il a
tous les caractères rationnels d’un principe éternel et intangible, qui, pour
le bien d’êtres parcellaires, se réduit à des contingences, et se resserre dans
des limites formelles.
La Tradition primordiale émet le principe ternaire, en ayant
soin toutefois de le séparer pieusement de l’Essence Une et Totale, et nous
donne ce principe ternaire comme un éclaircissement.
Chaque acte porte avec lui le germe du futur, et la
manifestation de l’acte déclenche nécessairement une sanction qui peut se produire
immédiatement ou plus tard, mais dont le résumé accompagne l’auteur de l’action
le long de sa personnalité.
Il faut que l’acte ne soit en rien modifié par les actes des
autres, il faut donc, ou ne pas les connaître, ou les oublier profondément.
Chapitre V. Les Actions et les Réactions concordantes
Le Livre Kan-ing (le Livre des Sanctions) de Taï-Chang est
le dernier des textes traditionnels du Taoïsme primitif. Ce texte n’est pas de
Laotseu. Celui-ci est l’inspirateur de ce texte.
la vaniteuse ignorance de nos savants officiels
Le titre des traductions officielles: “Livre des Récompenses
et des Peines”
Le titre correct devrait être: “Livre des Actions et des
Réactions concordantes”
Les conséquences matérielles de l’acte humain ne peuvent
dépasser la matière, ni dans le temps ni dans l’étendue. Les conséquences
morales ou logiques de l’acte volontaire ne peuvent dépasser les limites où se
meut la volonté et où se connaît la responsabilité de l’auteur.
L’acte humain, considéré comme source d’énergie s’irradiant
en dehors du germe volontaire qui l’engendra, l’acte humain affecte tout ce qui
est de sa nature, c’est-à-dire tout ce qui est humanité, et tout ce qui est
énergie.
Chaque acte humain a deux vibrations: toutes deux bien
entendu contingentes: l’une, toujours distincte, dans l’âme volontaire de
chaque individu, l’autre, toujours générale, dans l’âme psychique universelle.
L’aura des volontés individuelles de l’homme est la somme
des projections extérieures de tous ses actes raisonnés.
L’énergie développée par l’acte humain, et portée à
l’extrêmité de son action (kan), révolue, par un mécanisme cosmique obligatoire
et général, auquel rien de ce qui existe ne se soustrait, puisque ce mécanisme
est la substance même de l’existence; et ce retour d’énergie constitue
immédiatement la réaction cosmique (ing) de l’action humaine.
Pendant son influence en retour sur l’humanité, l’ing est
temporaire et contingent, individuel et affectif. Il se manifeste sur le plan
humain comme une sanction (récompense ou peine), mais comme une sanction de
valeur correspondante à la responsabilité, et à l’intérieur des mêmes limites.
« Chaque acte porte en soi sa récompense ou son châtiment »
- c’est dans le plan où l’acte fut commis que la sanction atteint l’auteur de
l’acte.
La loi des séries: nul acte n’est indépendant de la série
précédente et de la série suivante, ses éléments de causalité et de
responsabilité ont des racines multiples et lointaines. La sanction qui lui est
appliquée immédiatement est solidaire, non seulement des sanctions antécédentes
et subséquentes, mais de toutes les réactions qui ne sont pas des sanctions.
Les énergies de la justice universelle qui affectent tout
être en dehors du composé humain, ne sont point des sanctions, mais bien
seulement des influences psychiques ou cosmiques indifférentes à l’état humain
et à ce qui s’y passe.
Le cycle évolutif est ascensionnel, c’est-à-dire que, quelle
qu’ait été la somme des actions humaines, quelles que soient les répercussions
de ces actes dans l’océan universel, l’être humain monte en se perfectionnant à
travers toutes ses dissociations, et atteint inévitablement la disparition de
la limite, ou, précisément, la perfection.
Chapitre VI. Le Kan-Ing (traduction)
Chapitre VII. Les Hiérarchies Taoïstes et les Sociétés
secrètes
Les centres initiatiques taoïstes sont les seules organes
hiérarchiques d’une tradition qui ignore tout culte, tout rituel, toute
liturgie et tout sacerdoce.
L’enseignement de la Science est la seule fonction et la
seule cérémonie du Taoïsme. Les formules volontairement abstraites, générales
et impersonelles, où se complaît l’enseignement de Laotseu ont besoin d’une
perpétuelle paraphrase.
L’enseignement clasique du Taoïsme est donné par les
tongsang (hommes qui voient clair).
Les phutuy se distinguent par un caractère hiératique
traditionnel.
Les phap connaissent les toxicologies sacrées et profanes,
et spécialement toutes les sciences divinatoires depuis la métaposcopie
jusqu’au siderisme.
Tout n’est pas fait pour être divulgué.
On n’est vraiment digne d’obtenir la connaissance que quand
on est capable de la découvrir soi-même.
Le collège des tongsang reçoit seulement les savants admis
aux plus hauts grades de la hiérarchie non officielle des lettrés. L’enseignement
public de tongsang réside dans la lecture, la paraphrase et les applications de
Tao, du Te et du Kan-Ing.
Le collège des phutuy, qui vient au-dessus des tongsang dans
le rite taoïste, est un collège fermé et sans élève, où l’on n’enseigne pas, et
où seulement on étudie. Chaque phutuy vit isolé, car c’est ici le degré de
science que l’on doit acquérir par soi-même.
Le phap n’est plus un dogmatique comme le tongsang, ni un
contemplatif comme le phutuy, ni un sédentaire, mais essentiellement un actif
et un errant.
Le Phankhoatu
Litérallement: Le Livre des choses en retour.
L’Occident ignore l’existence de ce livre. Ce n’est pas
facile, pas seulement de voir ce livre, mais d’avoir une vague idée de son
existence et de ce qu’il contient.
C’est là que sont réunis les plus redoutables secrets de la
science extrême-orientale.
La toxicologie concerne des poisons et des essences qui
devraient être considérées comme des moyens (chanvres, upas, lianes coca, sucs
de lauriers et de mancenilliers, daturas et d’autres euphorbiacées).
D’autres sections concernent:
a) les parfums;
b) les phénomènes d’ordre inférieur ou intermédiaire
(spiritisme);
c) les forces errantes (comment les reconnaître, les capter,
la décoagulation);
d) la détermination astronomique des époques favorables;
e) la Divination;
f) l’Evocation;
g) la Naissance;
h) la Mort.
Le sentiment commun à tout Chinois est celui de la
solidarité.
La société secrète du Nénuphar blanc (Bachlienhue) sollicite
aux aspirants:
a) savoir interpréter des caractères;
b) savoir le sens intérieur et extérieur des textes sacrés;
c) connaître les tréfonds de l’enseignement taoïste
d) pouvoir agir en toute indépendance;
e) garder sa liberté d’action;
f) rompre, au moment voulu, toutes attaches sociales et même
humaines.
Une société secrète dont le sens est connu abdique toute
prétention politique et extérieure et n’est plus qu’une compagnie de
gymnastique intellectuelle ou une assemblée de conférenciers.
Chapitre VIII. Les Sciences Sacrées
Sous le nom de Sciences sacrées sont conservés les résultats
de l’expérience des Ancêtres touchant les sujets dangereux ou les sujets
ésotériques, découlant immédiatement des dogmes ésotériques.
Des sciences dangereuses: la toxicologie, la science des
parfums, les forces extérieures, l’évocation.
Des sciences secrètes: les phénomènes intermédiaires,
l’extériorisation humaine, les lois des époques, les puissances, les influences
et les pouvoirs, la divination, la mort heureuse.
La pathogénie chinoise
Toute la thérapeutique de l’Extrême-Orient est directement
issue des dogmes de la plus ancienne étude. Il n’y a qu’une seule et
irréductible affirmation sur le septénaire d’éléments premiers qui forment le
composé humain.
En pathologie, ils ont fait la plus délicate application et
la plus savante interprétation de leurs doctrines. Conscients que les maladies,
telles qu’elles nous apparaissent, sont de simples effets, que les causes de
ces maladies dans des organes spéciaux ne sont que des suites immédiates de la
cause véritable, ils ont cherché l’origine du mal, au plan supérieur, dans l’un
des principes essentiels de l’homme, afin de pouvoir, une fois la source
morbide découverte, la tarir d’un seul coup par le remède approprié, non plus à
la conséquence tangible, mais à la cause primordiale, souvent obscure, toujours
cachée.
Les éléments inférieurs de l’homme: le corps et le sang.
Les éléments supérieurs de l’homme: la volonté céleste qui
tient le composé humain en son intégrité et l’entendement, c’est-à-dire la
faculté des associations d’idées.
Il existe aussi une faculté de chaleur, de mouvement, de
lumière.
La pathogénie orientale consiste, après un diagnostic
psychologique, à déterminer, parmi ces portes, celle qui aurait été ouverte ou
brisée, afin que la thérapeutique puisse directement la refermer ou la
reconstruire.
Le Khi est le souffle, véhicule de la vie générale.
Thân est un des éléments immortels (lumière et chaleur).
L’homme n’a pas besoin, pour vivre, de l’apparence humaine
que nous appelons corps.
Les sept éléments:
a) Xuong – le corps
b) Maû – le sang
c) Thân – le mouvement
d) Khi – le souffle
e) Thân – la lumière
f) Tinh – l’association d’idées
g) Wun – la volonté d’en haut
La léthargie (état de rapport, catalepsie ou hypnose
profonde) est un sommeil aggravé.
La volonté du hypnotiseur s’introduit dans les éléments de
l’hypnotisé, les tient sous sa domination et comme à son service.
Dans les conditions léthargiques, le réveil imprévu ou sans
précautions est fatal.
L’usage de l’alcool à dose enivrante est pernicieux tout
autant que l’abus, tandis que l’usage de l’excitation par l’opium est salutaire
parfois, inoffensif toujours, à condition que cette excitation soit maintenue
toujours en dedans des mêmes limites.
La pathogénie orientale entre dans le domaine des maladies
mentales (intellectuelles) et des maladies nerveuses (psychiques).
Chapitre IX. Le Taoïsme contemporain
Si préparé qu’il soit, si sympathique qu’il paraisse, un
homme blanc ne parviendra jamais à la connaissance totale des conséquences que
la Tradition Primordiale Jaune porte en elle.
Le Taoïsme, âme du mouvement ethnique chinois, est devenu
une science fermée aux blancs.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire