Undeva, o imagine din copilărie pare să fie începutul emoţional al acestei lucrări: „La plus forte impression de notre prime jeunesse, -- nous avions sept ans, -- celle dont nous gardons encore un souvenir vivace, fut l’émotion que provoqua, en notre âme d’enfant, la vue d’une cathédrale gothique. Nous en fûmes, sur-le-champ, transporté, extasié, frappé d’admiration, incapable de nous arracher à l’attrait du merveilleux, à la magie du splendide, de l’immense, du vertigineux que dégageait cette œuvre plus divine qu’humaine.” (p. 47)
Les cathédrales: “beaux livres d’images dressés sur nos parvis” (p. 48)
Catedrala era punctul nodal al vieţii comunitare în Evul Mediu. Totul, inclusiv politica, se făcea la adăpostul ei. Printre ceremoniile medievale se poate cita la Fête des Fous (ou des Sages) – un fel de carnaval. Apoi Fête de l’Ane sau Procession du Renard. Nu în cele din urmă: Flagellation de l’Alleluia, Convoi de Carême-Prenant, Diablerie de Chaumont.
La cathédrale: „C’est l’asile inviolable des gens poursuivis et le sépulcre des défunts illustres. C’est la cité dans la cité, le noyau intellectuel et moral de l’agglomération, le cœur de l’activité publique, l’apothéose de la pensée, du savoir et de l’art.” (p. 52)
Alchimiştii se întâlneau, până în sec. XVI, regulat la catedrala Nôtre-Dame de Paris.
S-a spus despre termenul gothique că ar proveni de la Gothes, arta gotică fiind pe această filieră o artă barbară. Şcoala clasică franceză a susţinut această versiune.
Şi explicaţia: „La vérité, qui sort de la bouche du peuple, a pourtant maintenu et conservé l’expression d’Art gothique, malgré les efforts de l’Académie pour lui substituer celle d’Art ogival. Il y a là une raison obscure qui aurait dû porter à réflexion nos linguistes, toujours à l’affût des étymologies. D’où vient donc que si peu de lexicologues aient rencontré juste? -- De ce fait très simple que l’explication doit en être recherchée dans l’origine cabalistique du mot plutôt que dans sa racine littérale. […] La cathédrale est une œuvre d’art goth ou d’argot.” (p. 55-56)
Despre argou, spre catedrale: „C’est donc bien une cabale parlée. Les argotiers, ceux qui utilisent ce langage, sont descendants hermétiques des argo-nautes, lesquels montaient le navire Argo, parlaient la langue argotique, -- notre langue verte, -- en voguant vers les rives fortunées de Colchos pour y conquérir la fameuse Toison d’Or. On dit encore aujourd’hui d’un homme très intelligent, mais aussi très rusé: il sait tout, il entend l’argot. Tous les Initiés s’exprimaient en argot, aussi bien les truands de la Cour des Miracles, - le poète Villon à leur tête, - que les Frimasons, ou francs-maçons du moyen âge, «logeurs du bon Dieu», qui édifièrent les chefs-d’œuvre argotiques que nous admirons aujourd’hui. Eux-mêmes, ces nautes constructeurs, connaissaient la foute du Jardin des Hespérides...” (p. 56)
Despre argou şi relaţia lui cu alte limbi: „Ajoutons enfin que l’argot est une des formes dérivées de la Langue des Oiseaux, mère et doyenne de toutes les autres, la langue des philosophes et des diplomates. C’est elle dont Jésus révèle la connaissance à ses apôtres, en leur envoyant son esprit, l’Esprit-Saint. C’est elle qui enseigne le mystère des choses et dévoile les vérités les plus cachées. Les anciens Incas l’appelaient Langue de cour, parce qu’elle était familière aux diplomates, à qui elle donnait la clef d’une double science: la science sacrée et la science profane. Au moyen âge, on la qualifiait de Gaie science ou Gay sçavoir, Langue des dieux, Dive-Bouteille1. La Tradition nous assure que les hommes la parlaient avant l’édification de la tour de Babel2, cause de sa perversion et, pour le plus grand nombre, de l’oubli total de cet idiome sacré. Aujourd’hui, en dehors de l’argot, nous en retrouvons le caractère dans quelques langues locales telles que le picard, le provençal, etc., et dans le dialecte des gypsies.”
François Rabelais, La Vie de Gargantua et de Pantagruel = roman cabalistic în care le curé de Meudon este cabalist şi iniţiat de prim ordin.
A de rares exceptions près, le plan des églises gothiques, - cathédrales, abbatiales ou collégiales, - affecte la forme d’une croix latine étendue sur le sol. Or, la croix est l’hiéroglyphe alchimique du creuset, que l’on nommait jadis cruzol, crucible et croiset (dans la basse latinité, crucibulum, creuset, a pour racine crux, crucis, croix, d’après Ducange).
În vorbirea populară „porter sa croix” şi „passer au creuset” sunt două expresii sinonime.
Împăratul Constantin a avut în vis apariţia unui simbol, a unei cruci luminoase, iar o voce i-a spus: „In hoc signo vinces”.
Crucea este un semn care a apărut în multe religii, rădăcinile ei precreştine fiind indiscutabile.
Pavajul celor mai multe catedrale conţinea motivul labirintului.
Filologia numelui Ariane: „Ariane est une forme d’airagne (araignée), par métathèse de l’I. En espagnol, ñ se prononce gn; (araignée, airagne) peut donc se lire arahné, arahni, arahgne. Notre âme n’est-elle pas l’araignée qui tisse notre propre corps? Mais ce mot se réclame encore d’autres formations. Le verbe signifie prendre, saisir, entraîner, attirer; d’où , ce qui prend, saisit, attire. Donc, est l’aimant, la vertu renfermée dans le corps que les Sages nomment leur magnésie. Poursuivons. En provençal, le fer est appelé aran et iran, suivant les différents dialectes. C’est l’Hiram maçonnique, le divin Bélier, l’architecte du Temple de Salomon. L’araignée, chez les félibres, se dit aragno et iragno, airagno; en picard, arègni. Rapprochez tout cela du grec , fer et aimant. Ce mot a les deux sens. Ce n’est pas tout. Le verbe exprime le lever d’un astre qui sort de la mer: d’où (aryan), l’astre qui sort de la mer, se lève; , ou ariane est donc l’Orient, par permutation de voyelles. De plus, a aussi le sens d’attirer; donc est aussi l’aimant. Si maintenant nous rapprochons , qui a donné le latin sidus, sideris, étoile, nous reconnaîtrons notre aran, iran, airan provençal, l’ grecque, le soleil levant.” (p. 63-64)
Încă un labirint: „Rappelons, en passant, que le plus célèbre des labyrinthes antiques, celui de Cnossos en Crète, qui fut découvert en 1902 par le docteur Evans, d’Oxford, était appelé Absolum. Or, nous ferons remarquer que ce terme est voisin d’Absolu, qui est le nom paf lequel les alchimistes anciens désignaient la pierre philosophale.” (p. 64)
La rose centrale de la cathédrale est nommée la roue et symbolise le feu alchimique.
“Dans l’architecture des XIVe et XVe siècles, la prépondérance du symbole igné, qui caractérise nettement la dernière période de l’art médiéval, a fait donner au style de cette époque le nom de Gothique flamboyant.” (p. 66)
Pornind de la pecetea lui Solomon, urmează o analiză a apariţiei stelei de la Bethleem în diverse tradiţii şi în diferite izvoare creştine.
Statuile lui Isis, păstrate de către creştini pentru a o reprezenta pe Fecioara Maria, au păstrat şi inscripţia: “Virgini pariturae”. Înainte de naştere Isis este Virgo paritura.
“Un détail encore, utile pour l’hermétiste. Dans le cérémonial prescrit pour les processions de Vierges noires, on ne brûlait que des cierges de couleur verte.”
„[…] le grand courant de décadence qui prit sous François Ier le nom paradoxal de Renaissance […]”
Antiteza dintre Moyen Age şi Renaissance: „Les constructeurs du moyen âge avaient en apanage la foi et la modestie. Artisans anonymes de purs chefs-d’œuvre, ils édifièrent pour la Vérité, pour l’affirmation de leur idéal, pour la propagation et la noblesse de leur science. Ceux de la Renaissance, préoccupés surtout de leur personnalité, jaloux de leur valeur, édifièrent pour la postérité de leur nom. Le moyen âge dut sa splendeur à l’originalité de ses créations; la Renaissance dut sa vogue à la fidélité servile de ses copies. Ici, une pensée; là, une mode. D’un côté, le génie; de l’autre, le talent. Dans l’œuvre gothique, la facture demeure soumise à l’Idée; dans l’œuvre renaissante, elle la domine et l’efface. L’une parle au cœur, au cerveau, à l’âme: c’est le triomphe de l’esprit; l’autre s’adresse aux sens: c’est la glorification de la matière. Du XIIe au XVe siècle, pauvreté de moyens mais richesse d’expression; à partir du XVIe, beauté plastique, médiocrité d’invention. Les maîtres médiévaux surent animer le calcaire commun; les artistes de la Renaissance laissèrent le marbre inerte et froid. C’est l’antagonisme de ces deux périodes, nées de concepts opposés, qui explique le mépris de la Renaissance et sa répugnance profonde pour tout ce qui était gothique.” (p. 86)
Imaginea unei cărţi deschise înseamnă exoterism. Imaginea uneia închise înseamnă ezoterism.
Scara cu nouă trepte simbolizează răbdarea alchimistului.
În latină materia (materea) şi mama (mater) provin din aceeaşi rădăcină.
Tradition ésotérique de la Fontaine de Vie ou Fontaine de Jouvence.
Asupra simbolului alchimic al corbului: “Qu’il nous soit permis de nous arrêter un instant sur l’hiéroglyphe du Corbeau, parce qu’il cache un point important de notre science. Il exprime, en effet, dans la cuisson du Rebis philosophal, la couleur noire, première apparence de la décomposition consécutive à la mixtion parfaite des matières de l’Oeuf. C’est, au dire des Philosophes, la marque certaine du succès futur, le signe évident de l’exacte préparation du compost. Le Corbeau est, en quelque sorte, le sceau canonique de l’Oeuvre, comme l’étoile est la signature du sujet initial.” (p. 101)
Natura non facit saltus.
Culorile Marii Opere:
○ negru – culoarea lui Saturn, a materiei primordiale, nediferenţiate, culoare malefică, a dragonului, culoarea lui Satan, a nopţii, a haosului;
○ albul este culoarea purităţii şi a purificării, a nobleţii, a iniţiaţilor;
○ roşul este culoarea exaltării, a predominenţei spiritului asupra materiei, a reuşitei Marii Opere.
“Pour donner quelque idée de l’extension que prit la symbolique des couleurs, - et spécialement des trois majeures de l’Œuvre, - notons que la Vierge est toujours représentée drapée de bleu (correspondant au noir, ainsi que nous le disons par la suite), Dieu de blanc et le Christ de rouge. Ce sont là les couleurs nationales du drapeau français, lequel, d’ailleurs, fut composé par le maçon écribouille Louis David. Dans celui-ci, le bleu foncé ou le noir représente la bourgeoisie; le blanc est réservé au peuple, aux pierrots ou paysans, et le rouge à la baillie ou royauté. En Chaldée, les Ziguras, qui furent ordinairement des tours à trois étages, et à la catégorie desquelles appartenait la fameuse Tour de babel, sont revêtues de trois couleurs: noire, blanche et rouge-pourpre.”
Un avertisment de care trebuie ţinut cont, şi care ajută (există o Cheie): “Cherchez, frères, sans vous rebuter, car ici comme en d’autres points obscurs il vous faut faire un gros effort. Vous n’êtes pas sans avoir lu, en plusieurs endroits de vos ouvrages, que les Philosophes ne parlent clairement que lorsqu’ils veulent écarter les profanes de leur Table ronde. Les descriptions qu’ils donnent de leurs régimes, auxquels ils attribuent des colorations emblématiques, sont d’une limpidité parfaite. Or, vous en devez conclure que ces observations si bien décrites sont fausses et chimériques. Vos livres sont fermés, comme celui de l’Apocalypse, par des sceaux cabalistiques. Il vous faut les briser un à un. La tâche est rude, nous le reconnaissons, mais à vaincre sans péril on triomphe sans gloire.” (p. 112)
Despre grifon: „[…] le monstre mythologique dont la tête et la poitrine sont celles de l’aigle, et qui emprunte au lion le reste du corps, initie l’investigateur aux qualités contraires qu’il faut nécessairement assembler dans la matière philosophale.” (p. 115) Faire voler l’aigle – parafrază hermetică pentru Magnum Opus. Ceva ami elaborată, explicaţia: „Afin de marquer la violence du combat qui précède notre conjonction, les Sages ont symbolisé les deux natures par l’Aigle et le Lion, de puissance égale, mais de complexion contraire. Le lion traduit la force terrestre et fixe, tandis que l’aigle exprime la force aérienne et volatile. Mis en présence, les deux champions s’attaquent, se repoussent, s’entre-déchirent avec énergie jusqu’à ce qu’enfin l’aigle ayant perdu ses ailes, et le lion son chef, les antagonistes ne fassent plus qu’un même corps, de qualité moyenne et de substance homogène, le Mercure animé.” (p. 117)
Alchimia s-a mai numit şi Agriculture céleste, iar alchimiştii – laboureurs.
Maxima Adepţilor: “L’esprit vivifie, mais la lettre tue.”
Primul agent magnetic care prepară dizolvantul este numit Lion vert: „C’est un fruit vert et acerbe, comparé au fruit rouge et mûr. C’est la jeunesse métallique, sur laquelle l’Evolution n’a pas ouvré, mais qui contient le germe latent d’une énergie réelle, appelée plus tard à se développer. C’est l’arsenic et le plomb à l’égard de l’argent et de l’or. C’est l’imperfection actuelle d’où sortira la plus grande perfection future; le rudiment de notre embryon, l’embryon de notre pierre, la pierre de notre Elixir.” (p. 121)
Oglinda semnifică începutul Marii Opere, iar sfârşitul ei este simbolizat prin Arborele Vieţii.
„Peu d’alchimistes consentent à admettre la possibilité de deux voies, l’une courte et facile, nommée voie sèche, l’autre plus longue et plus ingrate, dite voie humide.” (p. 140)
Despre alchimie: „La science que nous étudions est aussi positive, aussi réelle, aussi exacte que l’optique, la géométrie ou la mécanique; ses résultats aussi tangibles que ceux de la chimie. Si l’enthousiasme, la foi intime y sont des stimulants, des auxiliaires précieux; s’ils entrent pour une part dans la conduite et l’orientation de nos recherches, nous devons cependant en éviter les écarts, les subordonner à la logique, au raisonnement, les soumettre au critérium de l’expérience.” (p. 148)
Marea Operă are nevoie de întuneric: „Il importe donc de retenir que le soleil est le destructeur par excellence de toutes les substances trop jeunes, trop faibles pour résister à son pouvoir igné. Et cela est si réel qu’on a basé sur cette action spéciale une méthode thérapeutique pour la guérison d’affections externes, la cicatrisation rapide des plaies et blessures. C’est le pouvoir mortel de l’astre sur les cellules microbiennes d’abord, et les cellules organiques ensuite, qui a permis d’instituer le traitement photothérapique.” (p. 173-174)
„Le mythe de Tristan de Léonois est une réplique de celui de Thésée. Tristan combat et tue le Morhout, Thésée le Minotaure. Nous retrouvons ici l’hiéroglyphe de fabrication du Lion vert, d’où le nom de Léonois ou Léonnais porté par Tristan, -- laquelle est enseignée par Basile Valentin sous la lutte des deux champions, l’aigle et le dragon. Ce combat singulier des corps chimiques dont la combinaison procure le dissolvant secret (et le vase du composé), a fourni le sujet de quantité de fables profanes et d’allégories sacrées. C’est Cadmos perçant le serpent contre un chêne; Apollon tuant à coups de flèches le monstre Python et Jason le dragon de Colchide; c’est Horus combattant le Typhon du mythe osirien; Hercule coupant les têtes de l’Hydre et Persée celle de la Gorgone; saint Michel, saint Georges, saint Marcel terrassant le Dragon, répliques chrétiennes de Persée, tuant le monstre gardien d’Andromède, monté sur son cheval Pégase; c’est encore le combat du renard et du coq, dont nous avons parlé en décrivant les médaillons de Paris; celui de l’alchimiste et du dragon (Cyliani), de la rémore et de la salamandre (de Cyrano Bergerac), du serpent rouge et du serpent vert, etc.” (p. 180-181)
„Le poisson est l’hiéroglyphe de la pierre des Philosophes dans son premier état, parce que la pierre, comme le poisson, naît dans l’eau et vit dans l’eau.” (p. 190-191)
„C’est là ce qu’enseigne l’épigraphe INRI, que l’on traduit exotériquement par Iesus Nazarenus Rex Iudœorum, mais qui emprunte à la croix sa signification secrète: Igne Natura Renovatur Integra. Car c’est à l’aide du feu et dans le feu même que notre hémisphère sera bientôt éprouvé. Et de même qu’on sépare, à l’aide du feu, l’or des métaux impurs, de même, dit l’Ecriture, les bons seront séparés des méchants au grand jour du Jugement.” (p. 216)
„Scire. Potere. Audere. Tacere.” (Zoroastre)
13 novembre 2005
Fulcanelli, Le Mystère des Cathédrales, (note de lectura)
Publicat de Radu Iliescu la 4:15 PM
Etichete: Fulcanelli
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