Paru dans René Guénon, Cahier de l’Herne, 1985.
[L’article est trop littéraire.] Le point de départ est le bouquin d’Henri Massis, La défense de l’Occident. L’Orient y est désigne pour le doute sur soi, la crise de l’identité, la mauvaise conscience, le pressentiment d’une décadence, l’annonce d’un déclin, la culpabilité morbide, la méconnaissance de sa valeur et de sa mission. En fait, l’auteur projette sur l’Orient la crise occidentale.
La contribution de René Guénon à une discrimination du véritable enseignement traditionnel:
1. Dégéographiser l’Orient, ou lui donner une signification universaliste. L’Orient est tout ce qui se rattache à une tradition primordianel.
2. Les responsables d’une tradition primordiale doivent faire connaître ses affirmations.
3. Il faut laisser émerger la tradition primordiale des diverses présentations de son expression dans telles ou telles civilisations historiquement datées, géographiquement situées.
4. A travers la diversité des livres et des rites, une transmission initiatique garderait les chemins d’une redécouverte.
La perspective métaphysique:
1. Henri Massis s’arrête sur la notion de métaphysique guénonienne, et non sur celle de tradition.
2. Le non-dualisme métaphysique est à la fois opposition radicale de toute dualité et intégration radicale de toute opposition, de tout antagonisme.
3. Si le «Non-Dualisme» est «négation d’intégration», c’est que «l’Absolu transpersonnel» - expression d’Olivier Lacombe que Georges Vallin reprend en se référant à son enseignement – déploie l’identité absolue de son unité et de son infinité.
A lire Gerges Vallin, Remarques sur quelques difficultés d’approche de la métaphysique taoïste.
13 avril 2005
Alain Gouhier, La réponse à Henri Massis: une aventure inachevée (note de lectura)
Publicat de Radu Iliescu la 10:30 PM
Etichete: Gouhier Alain
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire