15 octobre 2005

Article „Mythe. Approche d’une définition” dans Dictionnaire des mythologies, dir. Yves Bonnefoy, Flammarion, Paris, 1999

Si, dans toutes les langues européennes le mythe a le sens de fiction, c’est qu’il y a 25 siècles les grecs l’avaient proclamé déjà.
Le mythe „loin de désigner une fiction, il exprime la vérité par excellence, puisqu’il ne parle que de réalités.” (p. 1392)
Il existe des grands mythes et mythes de moindre importance, des mythes qui dominent une religion et des mythes secondaires ou parasitaires.
„D’une manière générale, on peut dire que tout mythe raconte comment quelque chose est venu à l’existence: le monde, l’homme, telle espèce animale, telle institution sociale, etc.” (p. 1394)
Le mythe est une histoire vraie.
Pourquoi le rituel? „Parce que les ancêtres [mythiques] l’ont ainsi prescrit.” (p. 1394)
„En somme, la fonction maîtresse du mythe est de révéler les modèles exemplaires de tous les rites et de toutes les activités humaines significatives: aussi bien l’alimentation ou le mariage que le travail, l’éducation, l’art ou la sagesse.” (p. 1395)
Tout ce qui est raconté par les mythes nous concerne directement.
Le mythe, tel qu’il est vécu par les sociétés archaïquesm constitue l’histoire des actes des êtres surnaturels.
Cette histoire est considérée absolument vraie et sacrée.
Le mythe se rapporte toujours à une „création”.
La connaissance du mythe se vit rituellement.
„«Vivre» les mythes implique donc une expérience vraiment «religieuse» puisqu’elle se distingue de l’expérience ordinaire, de la vie quotidienne.” (p. 1396)

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